La définition la plus générale de bienveillance est la capacité à être indulgent, gentil et attentionné envers autrui. Nulle part il n'est évoqué la nécessité d'être bienveillant envers soi-même.
Être indulgent, gentil et attentionné avec soi ne signifie pas être permissif. La bienveillance n'est efficace qu'accompagnée de l'exigence. Nous avons besoin de donner le meilleur de nous-mêmes, faire de notre mieux, en même temps que d'être indulgent envers le résultat. L'Amour est exigeant, l'Amour est bienveillant.
Être bienveillant avec soi, c'est être bienveillant avec la Vie, c'est accueillir le fait que nous vivons au moment précis où nous sommes exactement ce que nous avons à vivre. Nous aurions pu faire mieux? Peut-être. Mais nous avons fait ce que nous avons pu. C'est sortir de l'auto-flagellation pour entrer juste dans l'observation. Ce qui est, est. Point. Il y a des choses à transformer? Bien. Je vais faire de mon mieux pour les transformer. Pas celles du dehors, celles du dedans. Car je n'ai pas la manette pour transformer les gens, seulement moi-même. Alors, je vais faire de mon mieux, avancer, creuser, respirer, vivre. C'est mon expérience, maintenant. Elle me dit peut-être quelque chose, m'enseigne, mais ne me juge pas. Elle m'indique peut-être un chemin, mais ne me détourne pas. C'est mon expérience, et c'est la meilleure puisque c'est celle que je vis maintenant. Ce n'est ni bien ni mal. C'est. Point.
Comment pouvons-nous espérer être bienveillant avec les autres si nous ne le sommes avec nous-mêmes? Accueillons-nous tels que nous sommes, vulnérables. Ainsi nous pourrons un peu mieux accueillir l'autre, tel qu'il est, vulnérable.
Rédigé par : Yassine | 23/06/2016 à 19:57
Rédigé par : Isabelle | 18/04/2016 à 13:41
Rédigé par : Florence Benais | 17/04/2016 à 18:30